COMMUNIQUÉ DE PRESSE : L’e-cigarette est l’aide la plus efficace pour arrêter de fumer

4 May 2021

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : L’e-cigarette est l’aide la plus efficace pour arrêter de fumer

COMMUNIQUÉ DE PRESSE : L’e-cigarette est l’aide la plus efficace pour arrêter de fumer

Une étude flamande confirme le succès de l’e-cigarette dans les consultations de désaccoutumance au tabac menées par un tabacologue.

Une étude récente menée par la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation de la KU Leuven a montré que 40 % des participants qui tentent d’arrêter de fumer en utilisant des e-cigarettes (également appelées produits de vapotage) y parviennent. En comparaison, le taux de réussite n’est que de 23 % chez les fumeurs qui essaient d’arrêter de fumer en utilisant des substituts nicotiniques traditionnels (tels que les patchs, les gommes à mâcher ou les sprays).

Une étude britannique antérieure, menée par le célèbre Public Health England, est arrivée à la même conclusion : l’e-cigarette est l’outil de sevrage tabagique le plus efficace et le plus utilisé. « Les résultats sont encourageants et confirment l’importance d’alternatives moins nocives, telles que l’e-cigarette, pour lutter contre la dépendance au tabac », déclare Felix Rijkers, président de la Fédération belge de la vape.

L’e-cigarette est le substitut nicotinique le plus efficace pour le sevrage tabagique

Cinq tabacologues flamands (experts dans le domaine des conseils de sevrage tabagique) ont participé à l’étude. Ils ont recruté un total de 244 participants, qui ont commencé à recevoir des conseils pour arrêter de fumer, pour participer à l’étude sur une base volontaire. Au début de l’étude, les fumeurs pouvaient indiquer la méthode qu’ils préféraient (e-cigarette, autre substitut nicotinique, médicaments ou aucune aide). Les résultats montrent clairement que ceux qui choisissent l’e-cigarette ont plus de chances de réussir (40%) que ceux qui choisissent d’autres substituts nicotiniques comme les patchs ou les gommes (23%). « Les professionnels de la santé peuvent donc se sentir en confiance quant à l’utilisation de l’e-cigarette comme outil de sevrage tabagique », conclut le professeur Frank Baeyens, co-auteur de l’étude.

Une étude britannique sur le vapotage et une étude de la KU Leuven présentent des résultats similaires

Au début de l’année, une étude exhaustive sur l’utilisation des e-cigarettes au Royaume-Uni a été publiée. L’étude a été menée par Public Health England, une autorité mondiale en matière de recherche sur le tabac et la nicotine. L’une des principales conclusions des études anglaise et flamande est que la plupart des vapoteurs sont d’anciens fumeurs. Les personnes qui ne fument pas se serviront rarement d’une e-cigarette. En outre, l’étude britannique, tout comme l’étude de la KU Leuven, montre que les e-cigarettes sont le dispositif de sevrage le plus largement utilisé et le plus efficace. En fait, l’utilisation d’une e-cigarette en combinaison avec des aides au sevrage a atteint un taux de réussite compris entre 59,7 et 74 % chez les participants britanniques.

Des informations inexactes découragent les fumeurs d’arrêter de fumer

Un autre résultat frappant du rapport est qu’il y a encore beaucoup de désinformation sur la sécurité du vapotage. Il a été démontré à plusieurs reprises que l’utilisation de l’e-cigarette est beaucoup moins nocive pour la santé que le tabagisme.

Malgré cela, la désinformation empêche des milliers de fumeurs d’utiliser l’e-cigarette pour arrêter de fumer. Le rapport de Public Health England montre également que ce sont les fumeurs les plus défavorisés qui sont les plus touchés. « La lutte contre le cancer est l’une des priorités de l’UE », déclare Felix Rijkers, président de la Fédération belge de la vape. « Nous trouvons regrettable que les fumeurs ne soient pas informés de manière adéquate et correcte sur les possibilités des produits de vape, surtout quand on regarde les résultats de ces études qui montrent clairement le succès de l’e-cigarette comme dispositif de sevrage tabagique. Nous plaidons donc pour un cadre juridique distinct et correct pour les alternatives moins nocives telles que l’e-cigarette. Aujourd’hui, nous sommes toujours soumis à la même législation que la cigarette classique, ce qui est absurde ».

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